Après des études de philosophie, Théa Rojzman qui dessine et écrit depuis toujours, suit une formation de thérapie sociale pour devenir psychothérapeute des groupes en crises. Mais elle réalise en même temps une première expérience d'autrice en bande dessinée en mettant son art au service d'une autobiographie familiale : La Réconciliation publiée chez JC Lattès en 2006 avec son père Charles Rojzman. Depuis lors, elle ne quittera plus son envie de faire des livres malgré d'autres activités professionnelles. Elle publiera ainsi en tant qu'autrice complète (scénario, dessin et couleurs) plusieurs albums : Le Carnet de rêves (éditions La Boîte à Bulles, 2009), Sages comme une image (éditions Les Enfants Rouges, 2010), Chacun porte son ciel, un livre de poésie illustrée (éditions Le Moule à Gaufres, 2012), puis Mourir, ça n'existe pas, mention spéciale du Jury pour le Prix Artémisia 2016 (éditions La Boîte à Bulles, 2015). Elle devient ensuite principalement scénariste et travaille avec plusieurs dessinateurs et dessinatrices pour les éditions Fluide Glacial, Glénat, Daniel Maghen, Le Lombard, Albin Michel et Dupuis. Ses bandes dessinées mélangent les genres (humour, polar, historique, biopics, jeunesse, conte…) tout en explorant inlassablement ses sujets privilégiés : la violence, les relations, l'enfance et les résiliences humaines. Récemment, elle a publié comme scénariste les albums Pie XII, face au nazisme (T1) avec Erik Juszezak (éditions Glénat), Scum, la tragédie Solanas avec Bernardo Munoz (éditions Glénat), Après la psy, le beau temps ? avec Anne Rouquette (éditions Fluide Glacial), Grand Silence avec Sandrine Revel (éditions Glénat), album qui a reçu de nombreux prix, dont le prix des lycéens au festival d'Angoulême et Le Voyageur, avec Joël Alessandra (éditions Daniel Maghen). Elle rejoint les éditions du Lombard en 2022 pour Billie Bang Bang, série d'humour jeunesse illustrée par Steve Baker.
Photographie © David Flick